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Trafic d’ivoire dans le Département de Tsamba-Magotsi/ Marie-Laure Motambi Ngoubou et Sylla Demba dans les mailles de la justice

Dix (10) de prison, c’est la peine que risquent le couple Sylla Demba et sa dulcinée Marie-Laure Motambi. Ils ont été pris, il y a quelques jours, à Fougamou et Sindara, en possession de pointes d’ivoire que la jeune fille âgée de 22 ans cherchait à dealé, alors que son compagnon, Sylla Demba lui âgé de 24 ans, attendait le fruit de la vente à Sindara où il a été appréhendé.

Une jeune femme et son conjoint viennent d’être appréhendés à Fougamou et Sindara, deux localités de la province de la Ngounié, département de Tsama-Magotsi. C’est une information émanant d’une personne de bonne foi qui a alerté les agents. Selon la source, des individus partaient de Sindara, pour vendre de l’ivoire dans la commune de Fougamou. Une équipe composée d’agents de l’antenne provinciale de la Police Judiciaire de la Ngounié accompagnés d’un agent de la Direction Provinciale des Eaux et Forêts, appuyés par l’ONG Conservation Justice, va s’organiser pour mettre la main sur les personnes soupçonnées.

Arrivée à Fougamou en début après-midi, c’est aux environs de 15 heures que l’équipe parviendra à arrêter Marie-Laure Motambi Ngoubou, gabonaise âgée de 22 ans, en possession de trois pointes d’ivoire qu’elle s’apprêtait à vendre. Interrogée à chaud, la jeune fille tentera de jouer à l’innocente en affirmant ne pas connaître le contenu du carton dans lequel était dissimulé les pointes, avant de dénoncer son partenaire et petit ami, Sylla Demba, gabonais d’origine malienne âgé de 24 ans. Ce dernier sera appréhendé à son tour au village Sindara, alors qu’il attendait l’argent issu de la vente.

Les deux individus ont été conduits à Mouila et placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, en attendant d’être transférés à Libreville pour être présentés devant la formation spéciale du Tribunal de Libreville, conformément aux dispositions du nouveau code de procédure pénale en vigueur. Les deux concernés risquent jusqu’à dix années de prison selon le nouveau code pénal.

 

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