Input your search keywords and press Enter.

DGBFIP : Qui tente de manipuler l’opinion pour faire tomber Aurélien Mintsa-Mi-Nguema ?

Aurélien Mintsa-Mi-Nguema, DGBFIP, prononçant son discours du 1er mai, fête du travail

Alors qu’il s’était bien gardé de faire des promesses démagogiques ou à l’emporte-pièce à ses collaborateurs de la Direction générale du Budget et des Finances Publiques lors son discours prononcé à la fête du travail du 1er mai dernier, qui avait d’ailleurs été fortement acclamé, Aurélien Mintsa-Mi-Nguema, directeur général de l’entité susmentionnée, a été surpris de lire dans une certaine presse qu’il aurait pris des engagements pour une éventuelle revalorisation unilatérale des primes.

Répondant à son Secrétaire général, qui dans son discours lu préalablement énumérait les prouesses du directeur général du Budget et des Finances Publiques (DGBFIP) et indiquait les attentes du syndicat, Aurélien Mintsa Mi Nguema reconnaissait que certaines choses n’avaient pas été faites, notamment la régularisation significative des situations administratives, et l’augmentation des primes, lors de son allocution de circonstance à la récente fête du travail. En aucun cas il n’a été question de prendre un quelconque engagement quant à la revalorisation unilatérale des primes. Pourquoi donc une certaine presse s’est-elle amusée à sortir les paroles du DGBFIP de leur contexte ? Simple erratum ou une tentative de manipulation de l’opinion visant à discréditer le DGBFIP pour obtenir son scalp in fine ? Difficile de le savoir avec certitude pour l’instant.

Toujours est-il que depuis sa prise de fonction, au lendemain du coup de libération du 30 août 2023, l’actuel DGBFIP vit une tempête médiatique visant à le discréditer. Une manœuvre bien connue des pipelines du sérail, qui ne dissimule que partiellement la présence de grosses légumes tapis dans l’ombre, trouvant probablement gênantes les manœuvres vigilantes du Directeur Général du Budget et des Finances Publiques, lesquelles ne visent, en réalité, qu’à apporter un avis technique aux autorités de la transition, en tête desquelles, le général Président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Longtemps gérée par une caste de privilégiés, la Direction Générale du Budget et des Comptes Publiques, de même que celles des Douanes et des Impôts, sont restées pour certains nostalgiques de l’ordre ancien, des chasses gardées. Le Président de la Transition dans son engagement de restauration des institutions, a tôt fait d’y donner un coup de rangers, lui qui heureusement maîtrise parfaitement bien la nécessité d’une géopolitique d’équilibre et bien entendu, les joutes au sein du pouvoir, qui malheureusement à bien des égards, frisent au ridicule, fragilisant ainsi, la cohésion et l’unité nationale, seules gages pour un réel essor vers la félicité tant rêvée.

Aussi, pour peu que nos intérêts soient revus à la baisse, l’homme sans conviction et loyauté peut se retourner contre son allié d’hier, soit de façon frontale, comme l’avait fait Bertrand Zibi Abeghe en 2016 face à Ali Bongo devenu sourd et insensible aux attentes des gabonais, en le désavouant sur la place publique, ou subtilement, en jouant sous cape les pyromanes. Brice Clotaire Oligui Nguema, qui se bat pour rassurer les gabonais encore incrédules à son engagement, devrait trouver le temps de siffler la fin de la récréation au sein de l’exécutif, avant qu’il ne soit trop tard. Il en va de la crédibilité de son pouvoir.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *