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Première condamnation de BLA pour 5 ans de prison : Le Gabon est un pays trop juteux !

Du temps de sa régence, BLA avait toute la République à ses pieds.

Poursuivi primitivement pour détournement en bande organisé, BLA vient d’écoper de cinq (5) ans de prison ferme pour un autre chef d’accusation qui l’a rejoint en détention, à savoir l’usage présumé de moyens frauduleux pour l’établissement de documents administratifs. Le document mis en cause est un certificat de nationalité gabonaise.

La condamnation récente à 5 ans de prison de BLA dans une parodie de justice en dit long sur le désarroi de ce régime. Puisque le tribunal a simplement confirmé la requête du Procureur général pour « falsification ». Ceci jetterait un trouble dans un pays normal. Mais au Gabon violer la loi est un droit citoyen. Quel est l’officier d’état-civil qui a délivré l’acte de naissance et surtout l’identité du père ? Quel est le greffe qui avait délivré son certificat de nationalité ? Mais qu’à cela ne tienne le Gabon est une pyramide sociale inversée. Car si BLA était un faussaire comment qualifier ceux qui l’ont nommé à d’aussi hautes fonctions ? La vérité est nue : le Directeur de Cabinet du dictateur émergent était un faussaire, comme son ancien patron d’ailleurs, car l’enfant-roi est un illustre sans-papier, l’homme aux multiples actes de naissance. Il semble bien ici que ceux qui s’assemblent se ressemblent.

Les compagnons d’infortunes de BLA sont tous ou presque au gnouf sans que l’on ne sache ce qu’on leur reproche. BLA et sa bande n’ont trompé personne. Ce sont ceux qui les ont mis sur un piédestal qui ne sont pas à la hauteur de la gestion d’un pays moderne qui doivent impérativement s’expliquer. Car ils tirent le Gabon vers le bas.

BLA, après l’AVC à Ryad de l’enfant-roi, a tout de même assuré la régence avec Marie Madeleine Mborantsuo et Sylvia Bongo Ondimba. « Le messager intime » s’était tapé une tournée républicaine, soumettant ainsi toute la République. Comblant ainsi physiquement un vide. Le vide qui caractérise une société poussée au jouir depuis 54 ans, et qui noie son chagrin entre les prêches débilitants des églises de réveil et le godet.

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